Le Ministre de l’Éducation Nationale présentait au Conseil supérieur de l’éducation du 15 octobre son projet de loi « Pour une école de la confiance ». Plusieurs dispositions, sans rapport avec l’objet de la loi, concernaient la formation des enseignants et des CPE, ainsi que nous l’expliquions dans un précédent article.

Ce projet de loi a suscité une très large opposition au Conseil Supérieur de l’Education (CSE) :

  1. 3 voix pour (dont Apel et Spelc),
  2. 34 voix contre (dont Snalc-FGAF, CGT, Fage, FCPE, Fnec-FP-FO, FSU, Snes-FSU, Snuipp-FSU, Snasub-FSU, Snesup-FSU, Unef, SUD-Éducation), - 5 abstentions (CFE-CGC, Peep, SNPDEN, Snia-IPR-Unsa)
  3. 15 refus de vote (dont Unsa-Éducation, Cnea, FEP-CFDT, La Ligue de l’enseignement, SE-Unsa, Sgen-CFDT, SNPTES, A&I Unsa).

Le projet de loi a été étudié au Comité Technique Ministériel (CTM) de Education Nationale le 15 octobre et sera présenté devant le Parlement début 2019

Le SNES-FSU a une analyse très négative des dispositions concernant la formation, et la modification du statut des Assistants d’Éducation sous prétexte de leur permettre de se préparer aux métiers de l’enseignement et de l’éducation, et il entend mobiliser pour faire échec à ces projets et faire avancer ses propres conceptions du pré-recrutement et de la formation initiale des enseignants et des CPE.