Cela semble être la surprise de la rentrée scolaire : des enseignants-es contractuels-les font cours à des collégiens et à des lycéens !

Voilà près de 40 ans que ce statut d’agents non titulaires existe. D’abord avec les maîtres auxiliaires(peu nombreux-ses aujourd’hui), les vacataires(payés-es à l’heure, maximum 200 heures dans l’année, statut abrogé depuis 2016) et les contractuels-les(signent un contrat avec l’éducation nationale par l’intermédiaire des rectorats).
Le vocable change mais toutes et tous sont des agents non titulaires ; statut défini et réglementé par l’État !
Et comme l’aime à le rappeler l’État, ce statut est très minoritaire au sein de l’éducation nationale. Cependant il est en constante augmentation. Alors cela interroge oui ! Et c’est comme pour un sujet du brevet ou du bac, plusieurs thèmes peuvent être abordés mais il faut en choisir un pour l’épreuve.
Et cette année, le sujet sur lequel tout le monde planche est celui de la formation des enseignants-es contractuel-les.
Je n’en rajouterai pas ! Choisir cette approche sur la formation c’est choisir aussi l’arbre qui cache la forêt.
Car le gouvernement oublie de dire qu’employer un-e enseignant-e contractuel-le c’est employer un-e agent-e précaire qui va plonger dans la précarité administrative !
Et cela fait près de 40 ans que cela dure !
Retard persistant de la délivrance des attestations employeur bloquant l’indemnisation par Pôle Emploi ;primes de fin de contrat versées de manière aléatoire ; retard des paiements de salaires ; absence de la subrogation ; services partagés sur plusieurs établissements, à temps incomplet sans heure de décharge ; absence de bulletins de paye.

Et se focaliser sur la formation des enseignants-es c’est oublier aussi les autres agents non titulaires : les aed, les aesh.Tous les postes ne sont pas pourvus. Et le rectorat ou les EPLE ont aussi posté des annonces sur Pôle emploi !