15 mars 2019

Catégorie - Carrière - Mutation

Communiqué intersyndical CPE SNES-FSU et SE-UNSA / ALERTE ROUGE

C’est confirmé. Malgré l’opposition unanime des organisations syndicales, le Recteur va présenter en CTA, le profilage de 27 postes de CPE mis au mouvement sur 33 + 2 réservés (81,2%), soit pour la deuxième année, la très grande majorité des postes ouverts au mouvement. Ce sont 57 postes de CPE qui seront désormais profilés, bloquant à terme le mouvement dans l’académie !
Vous trouverez la liste des 27 derniers jointe – et constaterez, l’absence de motifs réels pour une entrée de ces postes dans un mouvement spécifique.

Pour Mémoire :

Avant l’arrivée de M. DUGRIP, Recteur, l’académie de Bordeaux comptait une dizaine de postes spécifiques – 5 en EREA que l’on ne pouvait obtenir qu’en les demandant, mais au barème, 3 REP+, et deux particuliers RH ; protecteurs pour les personnels, cela nous a toujours paru justifié.

Rentrés scolaire 2018

Depuis la rentrée 2018, au motif avoué – voir CTA de mars 2018 - « qu’il y a un problème de compétences et d’investissement des CPE dans l’académie », le recteur ne cache plus sa de volonté de profiler tous les postes à terme. C’est cacher, par ailleurs, qu’il souhaite aussi, un recrutement par le chef d’établissement y compris des enseignants. Il s’agit bien d’une posture idéologique.

Dans ce contexte, le mouvement des CPE échappe complètement au contrôle des représentants des personnels, dans des conditions scandaleuses, où seul l’avis du chef d’établissement compte, - de fait on voit mal comment l’IPR peut se positionner - dans une opacité la plus complète, dans laquelle l’arbitraire, la « cooptation-copinage » et la subjectivité tiennent lieu de barème.
Cette année, au vu du déroulement des recrutements de l’an dernier, le représentant de l’UNSA, au nom du SNDPEN – syndicat majoritaire chez les chefs d’établissement -, a lui-même indiqué en Groupe de Travail, le 7 mars, son désaccord avec le dispositif rectoral, et la politique de fond qui le sous-tend.

La politique rectorale ne peut s’expliquer que par :

Méconnaissance : une méconnaissance voulue et particulièrement grave de notre métier, de nos missions et de notre formation.

Défiance : c’est une conception managériale, de plus en plus affirmée, qui méprise les représentants du personnel, comme la capacité de chacun d’entre nous à se servir de ses outils professionnels pour mener à bien ses missions.

Iniquité : la discrimination des collègues sur des critères qui ne pourront jamais être objectifs ne vise qu’à la destruction de la logique du barème, et par là, celle d’un traitement compréhensible et le plus équitable possible du droit à mutation. Que penser de ce poste, sans spécificités, très demandé, pourvu par une collègue qui avait 21 points sur un vœu établissement, alors que d’autres, plus anciens, pouvaient légitimement y prétendre avec un barème bien plus important ?

Nous exigeons, avec vous, le maintien de ces postes, dans le mouvement général, et le respect des règles statutaires.

CPE, mais aussi professeurs, AED, solidaires, nous vous invitons à signer et envoyer au Recteur la lettre que vous trouverez ici, si vous ne l’avez pas déjà fait ;

A nous rassembler le jour du CTA devant le rectorat à 13h30 lundi 18 mars jour du CTA – un préavis de grève sera déposé. Merci de faire part de votre venue à s3borcpe@netcourrier.com

Pour le SNES-FSU : Tonio VITORINO
Pour le SE-UNSA : Christophe NOWACZECK